"La ville d'hiver" de Dominique BONA

Encore un petit livre bien agréable sur les atmosphères début de siècle (le XXème)... "La ville d'hiver" de Dominique Bona

Présentation de l'éditeur

Consciente d'être parvenue à un tournant de sa vie, Sarah a trouvé refuge dans une villa de la Belle Epoque, sur les hauteurs d'Arcachon.La maison, à la chaleur de serre, la fascine. Entourée d'un paysage délavé de gris,elle se prend à rêver des passions et des fièvres dont la Ville a été jadis le théâtre. D'où surgit le fantôme d'une autre présence féminine? Quel mystère hante la villa Teresa?

Un poète italien du siècle dernier, jouisseur et joueur, une Russe à la beauté inquiètante, un médecin slave, un bibliophile expert en "curiosa" érotiques, une adolescente anorexique vont danser autour d'elle une ronde perverse. Du présent où l'attend un dernier amour ou du passé si puissant, qui va triompher? Comment réapprendre à aimer?

Dominique Bona écrit ici, merveilleusement, le voyage, par bien des aspects initiatique, vers les contrées insaisissables et dangereuses que ressuscite la Ville d'Hiver.


Dominique Bona reste égale à elle même dans l'art de recréer l'ambiance. Tous les ingrédients sont là pour éprouver un grand plaisir à parcourir ce livre: Une ville pleine d'Histoire, un poète Gabriele d'Annunzio et tout un monde slave que j'adore.

Je n'ai pas pu m'empêcher de chercher quelques infos sur cette ville thermale crée au XIXème siècle comme Deauville et d'autres... et particulièrement sur la Ville d'Hiver, quartier résidentiel d'Arcachon.

http://www.littoral33.com/arcachon/arcachon-histoire.htm

http://leonc.free.fr/villehiver/vh19.htm


Dominique Bona a aussi écrit un très beau livre "Gala" , bon! plusieurs en fait... :

Gala, c'est l'histoire d'une femme au destin extraordinaire reposant sur la PASSION...
Elle fut la femme de Paul Eluard, de Dali et la maitresse de Max Ernst. .
Sans etre particulièrement belle, elle a su les inspirer au point d'en faire des grands dans leur domaine respectif.
Sans Gala , Dali ne serait sûrement pas devenu le Dali que nous connaissons à travers le monde. Lui ne pensait qu'à peindre, pas à monnayer.
Philippe Soupault l'a surnommée "la gale", Peggy Guggenheim* l'a décrite comme étant "la plus antipathique des femmes". A la fois arrogante, arriviste, nymphomane, cynique, elle n' en est pas moins une sacré femme de tête.
Ecrit en 1995, ce livre est un régal.Si vous ne le connaissez pas ,je vous le recommande vivement...A lire et à relire!


* Le musée Guggenheim se trouve à St Petersbourg, Florida (USA) et renferme une collection gigantesque des oeuvres de DALI. A voir ...enfin, au cas où vous passez par là, of course!!


Je vous dis à bientôt pour de nouvelles lectures :D